Clématite,Houblon et Liseron : 3 espèces lianiformes qui envahissent l'espace.
"Cet habitat se rencontre en bordure des cours d’eau, des fossés, des étangs, des forêts alluviales, mais aussi des clairières forestières.
Il s’apparente à une prairie de hautes herbes pouvant dépasser un mètre de hauteur et présentant un aspect entremêlé dû à la présence entre autres de Liseron des haies.
La végétation exubérante crée au sol un microclimat plus frais.
Les mégaphorbiaies peuvent dériver de forêts alluviales détruites anciennement par l’homme, de l’abandon de prairies gérées ou d’autres habitats rivulaires ayant évolué suite à l’eutrophisation du cours d’eau.
PNR S. Paillet 2001
La végétation est composée d’espèces sociales très dynamiques (Ortie dïoque, Baldingére, Eupatoire chanvrine, Epilobes, etc.), d’espèces lianiformes (Liseron des haies, Houblon ,,Clématite) et d’espèces exotiques envahissantes (Renouées, Solidage, etc.) qui finissent par couvrir le sol.
Cet habitat est assez développé à l’étage collinéen sur l’ensemble du domaine atlantique.
Evolutions et menaces potentielles
Les mégaphorbiaies n’existent que par l’absence de gestion.
A terme ces milieux peuvent néanmoins se boiser et évoluer vers une Saulaie puis une Aulnaie-Frênaie.
Plusieurs menaces pèsent sur cet habitat :
-L’exploitation de ces milieux à des fins agricoles (fauche ou pâturage) les font disparaître au profit de prairies de fauche ou de prairies pâturées. L’habitat reste alors marginalement présent en lisière de ces zones.
-Les travaux menés sur les berges et les cours d’eau (recalibrage, empierrement, …).
-L’eutrophisation excessive des cours d’eau favorise le développement d’espèces nitrophiles (Orties) qui peu à peu étouffent les autres espèces."