Je découvre le programme du bac pro "GMNF" Gestion des Milieux naturels et de le Faune;
Ce programme fourmille de mots succulents parmi lesquels figure le mot "renaturation".
Alors, depuis 10 ans, je renature sans le savoir !
En effet, sur Wikipédia :
Le mot renaturation désigne des opérations d'aménagements restauratoires ou de gestion restauratoire puis conservatoire consistant à restaurer le « bon » état écologique et paysager de sites que l'on estime dégradés par les activités humaines ou par l'absence de certains animaux (grands ou petits herbivores, fouisseurs, etc.).
la reconstitution d'une végétation et d'une hydrographie plus « naturelle » (par exemple se rapprochant de la « végétation naturelle potentielle ».
la restauration des conditions d'une meilleure résilience écologique, notamment en reconnectant le site à son environnement naturel quand cela est possible, via par exemple les corridors biologiques d'une trame verte, et en favorisant les cycles de colonisation par des espèces pionnières, secondaires, etc. et en tenant compte de besoins et capacités de dispersion[1] des espèces (végétales, animales, fongiques...).
Ce néologisme évoque son équivalent allemand de« Renaturierung . Les anglais parlent aussi de « mitigation »
La végétation potentielle est la végétation qu'on supposerait (sur des bases scientifiques, généralement phytosociologiques) présente dans un milieu naturel, s'il n'avait pas subi d'influence anthropique significative.
L'enrésinement d'une grande partie de l'Europe et de l'Asie date parfois de plusieurs siècles. Ce type de forêt est perçu par une partie du public comme naturelle, mais ne correspond pas à la végétation naturelle potentielle
Cette notion est proche de celles de climax et de naturalité. Un certain nombre d'indices laissent penser que le respect de la végétation potentielle et de la biodiversité (à une échelle suffisante) est très favorable à une meilleure résilience écologique des milieux face aux aléas.
La résilience écologique est la capacité d'un écosystème, d'un habitat, d'une population ou d'une espèce à retrouver un fonctionnement et un développement normal après avoir subi une perturbation importante (facteur écologique).
On évoquera par exemple la résilience d'un écosystème forestier pour décrire sa capacité à se reconstituer suite à un incendie ; à partir de la banque de graines du sol, des propagules apportées par l'air, l'eau ou des animaux ou à partir de rejets, ou de la cicatrisation d'individus résistants au feu.